Si, au contraire, l'homme a été négligé, n'ayant pas reçu l'éducation appropriée, si on a négligé de cultiver en lui les bons éléments latents qu'il recèle, qu'on l'a habitué au mal, si bien que le mal lui apparaît le bien même, et le bien en mal exécrable, que le vice en actes et en propos lui deviennent une nature, on qualifie alors ce caractère de mauvais et tout ce qu'il produit est répréhensible, tels que mensonges, trahison, impatience, envie, acrimonie, rudesse, obscénité, impudence et autres vices semblables.
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