l’absence de quiétude dans la prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire, les hadiths authentiques du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) montrent que la
quiétude est un pilier de la prière, sans laquelle la prière n’est pas valide. Et la quiétude est le calme (l’immobilité) dans la prière et le recueillement et l’absence d’empressement, jusqu’à
ce que chaque vertèbre revienne à sa place. De nombreuses personnes prient pendant Ramadan la prière du Tarawih sans réfléchir (sur le sens des versets) et sans quiétude, au contraire ils
picorent, et la prière accomplie de cette façon est nulle, et celui qui l’accomplit est pécheur et n’est pas récompensé.
De plus, parmi les choses dont le jugement peut échapper à certains : L’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier moins de vingt raka’at pour tarawih, et
l’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier plus que onze ou treize raka’at, et toutes ces opinions sont déplacées, et elles sont une erreur qui contredit les preuves.
Les hadiths authentiques du messager d’Allah montrent qu’il y a une certaine largesse pour la prière de la nuit, il n’y a pas de limite définie qu’il n’est pas
permis de dépasser. Au contraire, il a été authentifié que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) priait onze raka’at pendant la nuit, et il a pu en prier moins pendant Ramadan ou en dehors.
Lorsqu’il a été interrogé sur la prière de la nuit, il a dit : « Priez-la paire par paire, et si l’un d’entre vous craint que le Subh n’arrive qu’il prie une raka’a qui rendra impair ce qu’il a
prié. » (Rapporté par Boukhary et Mouslim)
Il n’a pas précisé un nombre de raka’at, ni pendant Ramadan ni en dehors. C’est pourquoi les compagnons, à l’époque de ‘Umar, ont parfois prié vingt-trois raka’at,
et d’autres fois onze raka’at, tout ceci a été authentifié de ‘Umar et des compagnons à son époque.
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